ContohSurat Pengunduran Diri dari Pengurus Yayasan. Menjadi pembina yayasan tentu memiliki tanggung jawab yang tinggi sehingga ketika ingin keluar, Anda perlu mengajukan surat pengunduran diri terlebih dahulu. Dokumen tersebut disampaikan agar pihak yayasan bisa mencari pengganti Anda secepatnya. Berikut contohnya. Cilacap- Peran para pengurus yayasan menjadi kunci sukses terselenggaranya penddikan madrasah di Indonesia. Hal ini karena pendidikan madrasah yang berstatus negeri tidak lebih dari 10%. Secara otomatis, maju mundurnya pendidikan madrasah tergantung pada para pengelolanya, dalam hal ini yayasan. Untuk itu, yayasan diminta selalu proaktif Contoh SK Pembagian Tugas Mengajar Guru dan Staff Tata usaha di sekolah SD, SMP, SMA/SMK versi terbaru Tahun Pelajaran 2021/2022. Setiap memasuki tahun ajaran baru ataupun pada saat pergantian semester maka setiap sekolah pastinya akan melakukan kegiatan pembagian tugas baik tugas untuk guru, staff tata usaha, dan seluruh LaporanTaufik Zass | Aceh Selatan. SERAMBINEWS.COM,TAPAKTUAN - Bupati Aceh Selatan, Tgk Amran terpilih menjadi pengurus Asosiasi Kabupaten Penghasil Sawit Indonesia (AKPSI) dalam Musyawarah Nasional AKPSI Ke-I, yang berlangsung di ABC International Stadium Ancol dan Hotel Mercure Ancol Jakarta, Sabtu (16/7/2022) siang. Pada acara Munas bersama 160 kepala daerah kabupaten penghasil sawit Apabilasalah satu pengurus Yayasan itu meninggal dunia, maka Pembina sesuai kewenangannya mengangkat pengurus lain sebagai pengganti yang meninggal. Banyak juga yang bertanya, Apakah pejabat pemerintah dan PNS boleh menjadi Pengurus Yayasan? jawabnya: UU Nomor 16 Tahun 2001 Juncto UU Nomor 28 Tahun 2004 tentang Yayasan, Pasal 31 pada Vay Tiền TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. A expectativa Ă© que 696 profissionais sejam contratados a partir de outubro, de acordo com a demanda. Veja, mais abaixo, os requisitos e os critĂ©rios de avaliação do PSS. Conforme edital, a jornada de trabalho Ă© de 20 horas semanais, com vencimentos mensais de R$ Avaliação e requisitos Segundo a prefeitura, nĂŁo haverĂĄ prova neste PSS. A seleção serĂĄ feita com base no tempo de experiĂȘncia e na conclusĂŁo de cursos superiores e especializaçÔes na ĂĄrea de educação. Para se candidatar, os interessados devem ter pelo menos graduação completa. Por conta da pandemia, a prefeitura informou que nĂŁo haverĂĄ contratação de pessoas com 65 anos ou mais, de gestantes e tambĂ©m das que se enquadrem em uma das seguintes condiçÔes crĂŽnicas de saĂșde de natureza grave, estabelecidas por decreto Doença respiratĂłria crĂŽnica asma em uso de corticĂłide inalatĂłrio ou sistĂȘmico moderada ou grave; DPOC; bronquiectasia; fibrose cĂ­stica; doenças intersticiais do pulmĂŁo; displasia broncopulmonar; hipertensĂŁo arterial cardĂ­aca crĂŽnica doença cardĂ­aca congĂȘnita; hipertensĂŁo arterial sistĂȘmica com comorbidade; doença cardĂ­aca isquĂȘmica; insuficiĂȘncia renal crĂŽnica doença renal nos estĂĄgios 3, 4 e 5; sĂ­ndrome nefrĂłtica; paciente em hepĂĄtica crĂŽnica atresia biliar; hepatites crĂŽnicas; cirrose;Doença neurolĂłgica crĂŽnica condiçÔes em que a função respiratĂłria pode estar comprometida pela doença com necessidades clĂ­nicas individuais especĂ­ficas, incluindo AVC, indivĂ­duos com paralisia cerebral, esclerose mĂșltipla e condiçÔes hereditĂĄrias e degenerativas do sistema nervoso ou neurolĂłgica diabetes mellitus tipo I e tipo II em uso de imunodeficiĂȘncia congĂȘnita ou adquirida e imunossupressĂŁo por doenças ou obesidade grau ĂłrgĂŁos sĂłlidos e medula Ăłssea. Comme travailleur dans les services publics depuis plusieurs annĂ©es, j’ai la conviction que notre cause est juste. » C’est ainsi qu’un dĂ©lĂ©guĂ© amorce son intervention lors des instances conjointes du secteur public de la CSN qui se sont dĂ©roulĂ©es le 31 mars 2023 et qui traitaient principalement de mobilisation dans l’actuelle nĂ©gociation avec le gouvernement. Ce sentiment habite la totalitĂ© des personnes qui militent pour l’amĂ©lioration des conditions salariales et de travail dans ce milieu difficile que sont devenus les services publics. Toutefois, devant le gouvernement actuel de la CAQ, la raison et le discernement ne pourront ĂȘtre les seuls outils stratĂ©giques. GonflĂ©s Ă  bloc Marcel Pepin, ancien grand prĂ©sident de la CSN, disait, Ă  la suite du premier Front commun en 1972, qu’ en nĂ©gociation, il ne s’agit pas d’avoir raison, il faut la force requise pour obtenir que la raison triomphe ». Cela est d’autant plus vrai lorsque l’employeur est Ă©galement le faiseur de lois et qu’il reprĂ©sente plus de 70 % des dĂ©putĂ©-es Ă©lus depuis la derniĂšre Ă©lection. C’est dans ce contexte que les organisations syndicales qui composent le Front commun de 2023, soit la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS, tiennent une tournĂ©e de consultation jusqu’à la mi-mai afin de se doter d’un mandat pour intensifier les moyens de pression et prĂ©parer la grĂšve dans tous les syndicats du secteur public. Un Ă©vĂ©nement impressionnant par son envergure et par la solidaritĂ© qui s’y faisait sentir a Ă©tĂ© organisĂ© par le Front commun le 30 mars dernier pour lancer cette consultation. Plus de 2 000 militantes et militants Ă©taient rassemblĂ©s Ă  QuĂ©bec pour prĂ©parer ensemble la suite de leur nĂ©gociation. En soi, ce moment Ă©tait une dĂ©monstration de force la suite du plan d’action est dĂ©jĂ  prise en charge par des milliers de personnes de toutes les rĂ©gions du QuĂ©bec qui partagent le but commun de se servir de leur nĂ©gociation pour relever les services publics. La CAQ forte, oui mais
 La force que reprĂ©sentent les rĂ©sultats de la CAQ aux Ă©lections de 2022 reste toutefois au centre de l’analyse que les syndicats font de leur rapport de force. Une vague qui donne au gouvernement 90 des 125 siĂšges confĂšre une force Ă  ce dernier selon plusieurs observateurs. Les organisations syndicales rappellent, cependant, que ce n’est pas la majoritĂ© de la population qui a appuyĂ© ce parti qui dĂ©tient 100 % du pouvoir, mais plutĂŽt un maigre 27 %. Les travailleuses et les travailleurs auront Ă  miser en partie sur cette rĂ©alitĂ© qui pourrait bien leur servir. Peu importe le nombre de candidatures caquistes portĂ©es au pouvoir, nous faisons face Ă  un caucus trĂšs rĂ©actif aux mouvements sociaux, considĂšre François Enault, 1er vice-prĂ©sident de la CSN et responsable de la nĂ©gociation du secteur public. Le recul face au troisiĂšme lien ne sera pas leur seul. » Le Front commun, qui rassemble 420 000 personnes de presque tous les titres d’emploi du secteur public au QuĂ©bec, est un des plus gros depuis 1972, l’annĂ©e qui a vu naĂźtre la premiĂšre alliance de ce type. Pour les syndicats, cette stratĂ©gie est justement l’occasion de rĂ©agir plus fortement Ă  l’État employeur. Des actions, les membres vont en faire et ça va mettre de la pression. Pour moi, le nombre plus Ă©levĂ© de dĂ©putĂ©-es de la CAQ doit ĂȘtre vu comme un nombre d’occasions plus grand pour organiser nos actions, pour se faire voir et pour montrer que nos revendications sont des solutions nĂ©cessaires afin de rĂ©pondre Ă  la crise qui se poursuit dans nos rĂ©seaux », ajoute le 1er vice-prĂ©sident. Action-rĂ©action DĂ©jĂ , le terrain s’active et plusieurs actions sont organisĂ©es en rĂ©action aux offres du gouvernement, qui demeurent bien en dessous de ce que les membres revendiquent. Des dizaines de milliers de salariĂ©-es portent, depuis quelques semaines, un chandail ou un foulard aux couleurs du Front commun tous les jeudis, en appui Ă  leur nĂ©gociation. Des visites de bureaux de dĂ©putĂ©-es ou lors de rĂ©unions de conseils d’administration sont entamĂ©es et se rĂ©pĂ©teront jusqu’à ce qu’une entente intervienne. Dans les milieux de travail, des membres font preuve d’imagination marche des anges gardiens dĂ©chus, thermomĂštre gĂ©ant pour montrer que la pression monte, chaises vides pour bloquer les bureaux administratifs, Ă  l’image de l’exode du personnel qui persiste. Une action a aussi rassemblĂ© des centaines de travailleuses et de travailleurs Ă  Sherbrooke lors du congrĂšs de la CAQ. Une occasion pour exprimer directement aux dirigeants le mĂ©contentement ambiant. Automne chaud en perspective Au cƓur de ces actions, une tactique dĂ©tonne, soit la dĂ©centralisation dans l’escalade des moyens de pression. Les comitĂ©s de mobilisation et leur syndicat ont en main des ressources pour s’organiser et un espace de crĂ©ativitĂ© afin de donner lieu Ă  des initiatives qui doivent avoir pour effet de susciter chaque fois une plus grande participation. La dĂ©marche va se poursuive en gradation tant que la nĂ©gociation l’exigera et jusqu’à un possible exercice de la grĂšve. À l’automne, si les boss ne nous Ă©coutent pas, nous consulterons les membres sur la grĂšve, tranche François Enault. Il faut la prĂ©parer [la grĂšve], il va y avoir des moyens d’action qui vont progresser et qui vont devoir ĂȘtre faits par tout le monde ensemble. C’est cela qui va faire mal ; aussi longtemps que le gouvernement va voir que les 420 000 membres font les moyens de pression Ă©tape par Ă©tape, c’est lĂ  que nous allons le faire shaker ! » La crise de la COVID-19 a montrĂ© clairement Ă  la population du QuĂ©bec que le systĂšme de santĂ© et de services sociaux est mal en point. Plusieurs y voient l’échec du rĂ©seau public et se disent maintenant prĂȘts Ă  faire encore plus de place au secteur privĂ© Ă  but lucratif. Pourtant, les problĂšmes du systĂšme, le personnel les vit depuis des dĂ©cennies. Et quand on remonte Ă  la source de plusieurs de ces problĂšmes, on trouve
 le secteur privĂ© Ă  but lucratif ! Car il faut ĂȘtre bien clair, notre systĂšme de santĂ© n’a jamais Ă©tĂ© vraiment public. De Jean Rochon Ă  Christian DubĂ© en passant par Philippe Couillard et GaĂ©tan Barrette, chacun leur tour avec leur rĂ©forme, ils ont choisi de faire toujours plus de place au privĂ© dans un systĂšme de moins en moins public. Avant mĂȘme de prendre le nom de CSN, en 1960, la CTCC revendiquait l’instauration d’un rĂ©gime public de soins de santĂ© et de services sociaux. Cette revendication visait d’abord Ă  assurer Ă  toute la population l’ensemble des soins requis sans Ă©gard Ă  ses moyens financiers et sans devoir contracter de lourdes dettes. Cet objectif demeure au cƓur de l’engagement de la CSN, raison pour laquelle elle fait encore aujourd’hui de la dĂ©fense du service public l’une de ses prioritĂ©s. Si le privĂ© fonctionnait, on le saurait ! Ce ne sont pas les exemples d’inefficacitĂ© du secteur privĂ© Ă  but lucratif en santĂ© et services sociaux qui manquent. En voici quelques-uns. PĂ©nuries de main-d’Ɠuvre Les Ă©tablissements privĂ©s Ă  but lucratif font partie du problĂšme de la pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre qui sĂ©vit dans les Ă©tablissements publics. OĂč ces entreprises privĂ©es trouvent-elles leurs salariĂ©-es, si ce n’est dans les Ă©tablissements publics ? Les agences de placement privĂ©es pullulent. Elles offrent souvent Ă  leur personnel de meilleurs salaires que le secteur public. Ces travailleuses et travailleurs du secteur privĂ© ont aussi un meilleur contrĂŽle sur leur horaire de travail, ce qui a pour consĂ©quence que seuls les salariĂ©-es du public subissent les heures supplĂ©mentaires obligatoires. Aussi, certains Ă©tablissements sont devenus carrĂ©ment dĂ©pendants de ces entreprises qui engrangent les profits. En 2022, prĂšs d’un milliard de dollars de fonds publics ont Ă©tĂ© versĂ©s aux agences
 Des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s Le gouvernement se veut rassurant en affirmant que l’assurance-maladie continuera de payer mĂȘme quand les services seront donnĂ©s dans les futurs hĂŽpitaux privĂ©s. Il s’agit toutefois de fonds publics, donc de l’argent des contribuables. Or, en santĂ© et services sociaux, le privĂ© coĂ»te plus cher. C’est comme ça partout dans le monde. Plus les États font place au privĂ©, plus la facture globale en santĂ© est Ă©levĂ©e quand on additionne les dĂ©penses privĂ©es et publiques. Encore tout rĂ©cemment, l’Institut de recherche et d’informations socioĂ©conomiques IRIS dĂ©montrait que les chirurgies coĂ»tent plus cher au privĂ© qu’au public. La multiplication de frais accessoires rĂ©clamĂ©s par les cliniques privĂ©es, l’explosion des coĂ»ts des rĂ©gimes d’assurances complĂ©mentaires ou encore les frais exorbitants exigĂ©s par des centres d’hĂ©bergement privĂ©s qui exploitent leurs travailleuses et leurs travailleurs donnent un bon indicateur du coĂ»t rĂ©el des services dans le secteur privĂ© Ă  but lucratif. OĂč sont les rĂ©sultats ? Celles et ceux qui font la promotion de la marchandisation en santĂ© nous serinent Ă©galement que le privĂ© est plus performant, plus innovant. Cela reste Ă  dĂ©montrer
 Prenons le cas des groupes de mĂ©decine familiale GMF, gĂ©rĂ©s par le privĂ©. Ceux-ci ont Ă©tĂ© mis sur pied il y a dĂ©jĂ  plus de 20 ans, rappelons-le, comme une solution aux problĂšmes d’accĂšs Ă  la premiĂšre ligne pour la population. Ce faisant, les gouvernements ont minĂ© considĂ©rablement le rĂŽle des CLSC publics qui, dĂšs leur crĂ©ation, devaient et devraient encore ĂȘtre LA porte d’entrĂ©e du systĂšme pour toute la population. Par consĂ©quent, ce sont non seulement les services mĂ©dicaux qui sont moins accessibles aujourd’hui en CLSC, mais Ă©galement les services psychosociaux on constate en effet une baisse de plus de 50 % du nombre d’heures de consultation en psychothĂ©rapie offertes dans les CLSC publics depuis la crĂ©ation des GMF. La privatisation, c’est aussi dans les services de l’ombre. Est-il normal qu’un Ă©tablissement public de santĂ© fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours par semaine, ne puisse compter entiĂšrement sur son propre personnel pour entretenir et rĂ©parer les installations et les bĂątiments ? Une enquĂȘte menĂ©e au CHUM il y a quelques annĂ©es montrait clairement qu’il coĂ»tait quatre fois plus cher Ă  l’établissement d’avoir recours Ă  des sous-traitants plutĂŽt qu’à ses propres ouvriers. Il faut savoir que les ouvriers du secteur public, comme presque tous les autres salariĂ©-es de l’État, gagnent un meilleur salaire dans le secteur privĂ©, pour le mĂȘme travail. Pour la CSN, l’enjeu de l’accĂšs aux soins de santĂ© et aux services sociaux pour toute la population devra ĂȘtre ardemment dĂ©fendu au cours des prochains mois. La confĂ©dĂ©ration propose plusieurs solutions rĂ©alistes pour amĂ©liorer le rĂ©seau public. Pour les consulter, c’est par ici ! Le 15 mai dernier, le Tribunal administratif du travail TAT a accrĂ©ditĂ© le Syndicat des travailleuses et travailleurs du centre d’hĂ©bergement privĂ© — RĂ©sidence Plaisance des Îles. À la suite d’une signature massive de cartes de membre en faveur de la CSN, le TAT a dĂ©clarĂ© que le syndicat Ă©tait lĂ©galement constituĂ© et possĂ©dait l’adhĂ©sion de la majoritĂ© des salariĂ©-es. Le syndicat fraĂźchement créé compte une cinquantaine de membres qui travaillent dans les secteurs du service alimentaire, de l’hygiĂšne et de la salubritĂ©, de la cuisine, de l’accueil et de la rĂ©ception, ainsi que de l’administration. À l’instar de leurs collĂšgues Ɠuvrant dans le domaine des soins de santĂ© du cĂŽtĂ© du CHSLD privĂ© gĂ©rĂ© par la mĂȘme administration, les membres du nouveau syndicat ont dĂ©cidĂ© d’adhĂ©rer Ă  la CSN en raison des valeurs vĂ©hiculĂ©es par la centrale et des services de proximitĂ© offerts aux Îles-de-la-Madeleine. L’enthousiasme gĂ©nĂ©rĂ© par la syndicalisation a Ă©tĂ© palpable tout au long du processus et a permis de rĂ©colter les signatures nĂ©cessaires en trĂšs peu de temps. Le 1er juin, les membres ont tenu leur premiĂšre assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale afin de fonder le syndicat et d’élire un premier comitĂ© exĂ©cutif. À cette occasion, Mme Sylvie Cyr a Ă©tĂ© Ă©lue au poste de prĂ©sidente, M. Sylvain DĂ©raspe au poste de vice-prĂ©sident, Mme Carole DĂ©raspe au poste de secrĂ©taire et Mme Line Chevarie au poste de trĂ©soriĂšre. La premiĂšre tĂąche Ă  laquelle s’attaquera le comitĂ© sera de brosser le portrait des conditions de travail actuelles afin de prĂ©parer la nĂ©gociation pour l’obtention d’une premiĂšre convention collective. Selon Kent Denis, vice-prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration de la santĂ© et des services sociaux, il ne fait aucun doute qu’il y avait un mouvement trĂšs fort en faveur de la syndicalisation. Les salariĂ©-es se disaient trĂšs prĂ©occupĂ©s par leur sĂ©curitĂ© d’emploi et l’absence de garanties quant au maintien de leurs conditions de travail actuelles. Ils et elles avaient besoin de crĂ©er une organisation syndicale afin de dĂ©fendre leurs droits et de revendiquer collectivement l’amĂ©lioration de leur situation ». En cette veille de clĂŽture des travaux parlementaires, l’ensemble des organisations syndicales du milieu de la santĂ© et des services sociaux rappelle au gouvernement du QuĂ©bec que le projet de loi no 15, tel que formulĂ© Ă  l’heure actuelle, ne constitue pas la rĂ©forme souhaitĂ©e pour le QuĂ©bec. Lors d’une activitĂ© de mobilisation tenue Ă  l’AssemblĂ©e nationale ce matin, les porte-parole des organisations, accompagnĂ©s de militantes et de militants, ont dĂ©ployĂ© une banderole et distribuĂ© des tracts aux dĂ©putĂ©s et au personnel politique. Par cet Ă©vĂ©nement, nous transmettons ce message au gouvernement du QuĂ©bec l’étĂ© ne nous fera pas oublier le projet de loi no 15, qui est excessivement centralisateur et beaucoup trop favorable au secteur privĂ©. Ce projet de loi est vouĂ© Ă  l’échec si on n’amĂ©liore pas substantiellement les conditions de travail sur le terrain. Si le ministre de la SantĂ© veut travailler cet Ă©tĂ© Ă  amĂ©liorer avec nous son projet de loi, nous sommes disponibles. L’ensemble du personnel, quelle que soit sa catĂ©gorie d’emploi, mĂ©rite que l’on s’attarde Ă  rĂ©duire la pression et la pĂ©nurie de personnel. C’est une simple question de respect », indiquent les porte-parole de l’APTS, la CSN, la CSQ, la FSQ-CSQ, la FIQ, la FP-CSN, la FSSS-CSN, la FTQ, le SCFP, le SPGQ et le SQEES. Des principes Ă  rappeler Les organisations syndicales rĂ©itĂšrent l’affirmation contenue dans leur dĂ©claration de principes, Ă  savoir que toute refondation du rĂ©seau doit reposer sur une rĂ©affirmation forte de son caractĂšre public. En outre, elles jugent nĂ©cessaire de rĂ©pondre aux vĂ©ritables dĂ©fis de dĂ©centralisation, de dĂ©mocratisation et d’accessibilitĂ© aux services publics du systĂšme de santĂ© quĂ©bĂ©cois. Elles rĂ©affirment Ă©galement la nĂ©cessitĂ© de garantir l’accessibilitĂ© de l’offre de soins et de services dans le rĂ©seau public Ă  l’ensemble de la population du QuĂ©bec. Le secteur privĂ© accapare le financement et les ressources humaines qui devraient ĂȘtre consacrĂ©s au rĂ©seau public. La marchandisation de la santĂ© et l’allocation de ressources pour financer et enrichir le secteur privĂ© n’ont pas leur place dans ce projet de loi. De plus, nous observons une accĂ©lĂ©ration inquiĂ©tante de la perte de pouvoir dĂ©mocratique de la population et du personnel dans le rĂ©seau depuis 20 ans. La dĂ©centralisation et la dĂ©mocratisation du rĂ©seau par la concertation avec les acteurs des milieux s’avĂšrent incontournables pour prioriser et adapter les soins et les services aux besoins et aux rĂ©alitĂ©s spĂ©cifiques. Nous pourrons alors agir en prĂ©vention sur les dĂ©terminants sociaux qui sont actuellement Ă©cartĂ©s du projet de loi no 15 », concluent les porte-parole. Le 31 mai, les travailleuses et les travailleurs de la RĂ©sidence Ste-GeneviĂšve dans la rĂ©gion de QuĂ©bec ont adoptĂ© Ă  73 % une entente de principe. L’accord respecte la plateforme de revendications du secteur des centres d’hĂ©bergement privĂ©s, dont l’atteinte du salaire minimum de 18 $ l’heure. Cette nouvelle entente met aussi fin Ă  la ronde de nĂ©gociation coordonnĂ©e pour le Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres d’hĂ©bergement privĂ©s de la rĂ©gion de QuĂ©bec–CSN. À l’échelle de la province, cette nouvelle entente constitue la 27e de la nĂ©gociation coordonnĂ©e. Au cours des deux derniĂšres semaines du mois de mai, le secteur des CHP a conclu quatre ententes. Les travailleuses et les travailleurs de la CongrĂ©gation des sƓurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire viennent d’adopter Ă  81 % une entente de principe. Cette nouvelle entente met fin Ă  la ronde de nĂ©gociation coordonnĂ©e dans les cinq centres d’hĂ©bergement privĂ©s du Bas-Saint-Laurent syndiquĂ©s CSN. L’accord prĂ©voit des augmentations de salaire de 2,80 $ l’heure sur trois ans de mĂȘme qu’une bonification des primes, du rĂ©gime de retraite et de l’assurance collective. Les membres du Syndicat du personnel des centres d’hĂ©bergement et des institutions religieuses Rimouski-Neigette–CSN mettent ainsi fin Ă  plusieurs mois de nĂ©gociation. En mars dernier, ils avaient adoptĂ© un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grĂšve gĂ©nĂ©rale illimitĂ©e. Les travailleuses et les travailleurs ont rĂ©ussi Ă  obtenir des gains importants, tout comme leurs camarades de la RĂ©sidence Seigneur Lepage, du Manoir Les GĂ©nĂ©rations, des RĂ©sidences de l’ImmaculĂ©e et du Centre polyvalent des aĂźnĂ©s-es de Rimouski », indique la prĂ©sidente du syndicat et vice-prĂ©sidente rĂ©gionale au Bas-Saint-Laurent de la FĂ©dĂ©ration de la santĂ© et des services sociaux–CSN, Liette Ross. Je tiens Ă  saluer la mobilisation des employĂ©-es de la rĂ©sidence de la CongrĂ©gation des sƓurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire qui, grĂące Ă  leur persĂ©vĂ©rance, ont rĂ©ussi Ă  aller chercher de meilleures conditions de travail », se rĂ©jouit Pauline BĂ©langer, prĂ©sidente par intĂ©rim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. À l’échelle de la province, cette nouvelle entente constitue la 26e de la nĂ©gociation coordonnĂ©e. AprĂšs deux ententes de principe tombĂ©es Ă  l’eau en raison d’un employeur qui refuse de respecter sa parole et qui s’entĂȘte Ă  vouloir imposer des reculs dans leurs conditions de travail, les travailleuses du CPE L’Enfanterelle de Laval sont en grĂšve gĂ©nĂ©rale illimitĂ©e depuis le 30 mai. La dizaine de travailleuses sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2020. Ce CPE est le seul dans cette situation parmi les 115 accrĂ©ditations syndiquĂ©es CSN de MontrĂ©al et de Laval ! AprĂšs que l’employeur soit revenu sur sa parole lors de la premiĂšre entente de principe, et aprĂšs avoir effectuĂ© cinq jours de grĂšve, les travailleuses ont acceptĂ©, afin de dĂ©nouer l’impasse, de revenir au statu quo, c’est-Ă -dire Ă  la conservation de neuf jours de congĂ©s mobiles attribuĂ©s Ă  chaque travailleuse pour pallier l’absence de vĂ©ritables pauses quotidiennes. Pour sa part, l’employeur s’obstine Ă  vouloir retirer cet acquis Ă  la convention collective, vieux de plus de dix ans, Ă  la seule travailleuse de la catĂ©gorie d’emploi responsable en alimentation, qui Ɠuvre dans ce CPE depuis plus de 30 ans ! Pour les Ă©ducatrices, il est impensable de laisser leur responsable en alimentation subir des reculs importants dans ses conditions de travail. On ne laisse personne derriĂšre », insiste la prĂ©sidente du Syndicat des travailleuseseurs des CPE de MontrĂ©al et Laval–CSN, Anne-Joelle Galipeau. Depuis des mois, les travailleuses tentent de rĂ©gler le conflit, mais se butent Ă  une direction qui refuse de nĂ©gocier de bonne foi. On ne parle pas de demandes frivoles de la part des travailleuses. On parle simplement de maintien des acquis », dĂ©nonce StĂ©phanie Vachon, reprĂ©sentante des CPE Ă  la FĂ©dĂ©ration de la santĂ© et des services sociaux FSSS–CSN. MĂ©pris En pleine pĂ©nurie de travailleuses en CPE, il est dĂ©solant de voir la façon dont cette direction traite ses employĂ©-es », ajoute SĂ©bastien GagnĂ©, vice-prĂ©sident responsable des rĂ©gions de MontrĂ©al, de Laval et du Grand Nord quĂ©bĂ©cois Ă  la FSSS–CSN. Les travailleuses dĂ©plorent les impacts de ce conflit sur les enfants et leurs familles, mais elles ont tout fait pour dĂ©nouer l’impasse. Malheureusement, elles font face Ă  un employeur qui souhaite avoir raison Ă  tout prix, sans aucune logique. Pour le CPE, ce conflit risque d’avoir des impacts financiers et humains importants, sans compter les consĂ©quences sur le climat de travail. Tout ça, pour une question de quelques centaines de dollars ! Les travailleuses et les travailleurs de la CongrĂ©gation des sƓurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire viennent d’adopter Ă  81 % une entente de principe. Cette nouvelle entente clĂŽt ainsi la ronde de nĂ©gociation coordonnĂ©e dans les cinq centres d’hĂ©bergement privĂ©s du Bas-Saint-Laurent syndiquĂ©s CSN. L’accord prĂ©voit des augmentations de salaire de 2,80 $ l’heure sur trois ans de mĂȘme qu’une bonification des primes, du rĂ©gime de retraite et de l’assurance collective. Les membres du Syndicat du personnel des centres d’hĂ©bergement et des institutions religieuses Rimouski-Neigette–CSN mettent ainsi fin Ă  plusieurs mois de nĂ©gociation. En mars dernier, ils avaient adoptĂ© un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grĂšve gĂ©nĂ©rale illimitĂ©e. Les travailleuses et les travailleurs ont rĂ©ussi Ă  obtenir des gains importants, tout comme leurs camarades de la RĂ©sidence Seigneur Lepage, du Manoir Les GĂ©nĂ©rations, des RĂ©sidences de l’ImmaculĂ©e et du Centre Polyvalent des AĂźnĂ©s », indique la prĂ©sidente du syndicat et vice-prĂ©sidente rĂ©gionale au Bas-Saint-Laurent de la FĂ©dĂ©ration de la santĂ© et des services sociaux–CSN, Liette Ross. Je tiens Ă  saluer la mobilisation des employĂ©-es de la rĂ©sidence de la CongrĂ©gation des sƓurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, qui grĂące Ă  leur persĂ©vĂ©rance, ont rĂ©ussi Ă  aller chercher de meilleures conditions de travail », se rĂ©jouit Pauline BĂ©langer, prĂ©sidente par intĂ©rim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. À l’échelle de la province, cette nouvelle entente constitue la 26e de la nĂ©gociation coordonnĂ©e. La Semaine quĂ©bĂ©coise des services de garde Ă©ducatifs Ă  l’enfance se dĂ©roulera du 29 mai au 4 juin 2023 sous le thĂšme Le dĂ©part pour la grande aventure ». DĂšs les premiers jours de frĂ©quentation au CPE ou chez une responsable en service de garde Ă©ducatif RSGE, pour le tout-petit ayant la chance d’avoir une place, La grande aventure dĂ©bute ». Ce milieu deviendra un peu sa 2e maison et saura mettre en place tout ce qu’il faut pour que chaque jour devienne un jour de fĂȘte et que chaque expĂ©rience complĂšte son petit sac Ă  dos de vie. En ce sens, la FĂ©dĂ©ration de la santĂ© et des services sociaux FSSS–CSN souligne qu’il reste du chemin Ă  faire afin de reconnaitre Ă  sa juste de valeur l’importance que les milieux Ă©ducatifs rĂ©gis et subventionnĂ©s ont sur les premiĂšres annĂ©es de vie des enfants, mais aussi sur leur avenir. Les premiĂšres annĂ©es, de 0 Ă  5 ans, fleurissent de moments cruciaux oĂč tout se joue pour les tout-petits. C’est Ă  ce moment qu’ils dĂ©veloppent les assises fondamentales qui leur permettront de construire les adultes de demain, Ă©panouis et Ă©quilibrĂ©s. Il est plus qu’urgent de reconnaitre Ă  sa juste de valeur l’importance que les milieux Ă©ducatifs rĂ©gis et subventionnĂ©s ont dans la vie des enfants et de leurs familles, et ce, pendant la frĂ©quentation, mais aussi des annĂ©es plus tard. En effet, ils auront un impact dans toutes les sphĂšres du dĂ©veloppement de l’enfant, que ce soit en relation sociale, en savoir-ĂȘtre, en habiletĂ© verbale, motrice ou autres. Ces compĂ©tences et ces acquis sont tellement importants qu’il est impĂ©ratif d’offrir Ă  tous les acteurs de notre rĂ©seau le soutien et les services qui contribueront Ă  ce que cette grande aventure soit l’élĂ©ment clĂ© du plein dĂ©veloppement de nos tout-petits » de dĂ©clarer Lucie Longchamps, reprĂ©sentante du secteur de la petite enfance Ă  la FSSS–CSN. Or, on le voit avec le manque de place en service de garde Ă©ducatif, la pĂ©nurie de personnel est toujours trĂšs prĂ©sente dans notre rĂ©seau. Nous rĂ©itĂ©rons le souhait et la nĂ©cessitĂ© de reconnaitre Ă  sa juste valeur ces professions si l’on veut attirer et surtout maintenir les jeunes recrues dans le mĂ©tier. Nous souhaitons que notre rĂ©seau de service de garde Ă©ducatif demeure bien vivant et surtout attrayant pour le bien des gĂ©nĂ©rations futures » d’ajouter Chantal Racicot, reprĂ©sentante des RSGE Ă  la FSSS–CSN. Trop souvent, les Ă©ducatrices nous quittent trĂšs rapidement, certaines mĂȘme pendant leur pĂ©riode de stage, constatant la charge de travail et les conditions auxquelles elles devront faire face pour les vingt ou trente prochaines annĂ©es. De plus, toutes peuvent malheureusement tĂ©moigner du nombre croissant d’enfants qui vivent des difficultĂ©s Ă  divers niveaux et qui nĂ©cessitent des soins appropriĂ©s. Il faudra que le ministĂšre soit plus crĂ©atif et agile, afin que des sommes soient mises Ă  disposition pour amĂ©liorer le soutien Ă  ces tout-petits, sans oublier les travailleuses pour qui la charge de travail s’est alourdie au fil des annĂ©es » de poursuivre StĂ©phanie Vachon, reprĂ©sentante du secteur des CPE Ă  la FSSS–CSN. Depuis maintenant plusieurs annĂ©es que le rĂ©seau des CPE et des RSGE est bien ancrĂ© dans notre sociĂ©tĂ©, toutefois, il a Ă©tĂ© souvent Ă©tĂ© malmenĂ© au fil des ans. Il reste donc Ă©normĂ©ment de chemin Ă  faire pour en assurer son plein dĂ©veloppement tout en y garantissant la qualitĂ© et l’amĂ©lioration des services, notamment auprĂšs des enfants Ă  besoins de soutien particulier. Le 26 mai, les membres de la rĂ©sidence Les Promenades du Parc ont signĂ© une nouvelle convention collective. Bien que cette section du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des rĂ©sidences et des centres d’hĂ©bergement privĂ©s de la MontĂ©rĂ©gie–CSN ne fasse pas partie de l’actuelle ronde de nĂ©gociation coordonnĂ©e, elle a obtenu plusieurs gains notables, dont le salaire de 18 $ l’heure et plus Ă  l’embauche pour certains titres d’emplois ainsi que le maintien des primes versĂ©es par le gouvernement dans l’éventualitĂ© oĂč QuĂ©bec y mettrait fin. La nouvelle convention se terminera le 31 dĂ©cembre 2025, ce qui permettra Ă  l’accrĂ©ditation de rejoindre la prochaine nĂ©gociation coordonnĂ©e. SituĂ©e Ă  Longueuil, la rĂ©sidence Les Promenades du Parc appartient au Groupe Maurice. Le 23 mai, les travailleuses et les travailleurs de la section RĂ©sidence Seigneur Lepage du Syndicat du personnel des centres d’hĂ©bergement et des institutions religieuses Rimouski-Neigette–CSN ont adoptĂ© Ă  91,5 % une entente de principe pour le renouvellement de leur convention collective. Au chapitre des salaires, ils obtiennent notamment un gain de 3 $ l’heure sur trois ans. Ce nouveau rĂšglement rejoint les paramĂštres de la plateforme commune de la nĂ©gociation coordonnĂ©e Ă  l’échelle provinciale et porte le compte Ă  quatre ententes dans les cinq centres d’hĂ©bergement privĂ©s CHP au Bas-Saint-Laurent. Cette 4e entente dĂ©montre encore une fois que nos revendications en matiĂšre de salaire et de conditions de travail sont tout Ă  fait justifiĂ©es dans le contexte de pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre et d’inflation », souligne la prĂ©sidente du syndicat et vice-prĂ©sidente rĂ©gionale au Bas-Saint-Laurent de la FĂ©dĂ©ration de la santĂ© et des services sociaux–CSN, Liette Ross. Les travailleuses et les travailleurs de la RĂ©sidence Seigneur Lepage toucheront enfin de meilleures conditions pour leur travail essentiel prendre soin de nos aĂźnĂ©-es. Ils rejoignent ainsi leurs collĂšgues du Manoir Les GĂ©nĂ©rations de Rimouski groupe Cogir, des RĂ©sidences de l’ImmaculĂ©e section Les Investissements G. L. et du Centre Polyvalent des AĂźnĂ©s », conclut Pauline BĂ©langer, prĂ©sidente par intĂ©rim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. Les enjeux liĂ©s Ă  la gĂ©olocalisation sont multiples et bien que nous en saisissions dĂ©sormais la portĂ©e, plusieurs travailleuses et travailleurs composent quotidiennement avec des outils qui les suivent pas Ă  pas. Dany Chamberland, du Syndicat des paramĂ©dics et du prĂ©hospitalier de la MontĂ©rĂ©gie–CSN, en connait beaucoup sur la question et nous explique les implications de cette technologie dans son milieu de travail. Une surveillance totale est intĂ©grĂ©e sur plusieurs composantes de notre vĂ©hicule. Le systĂšme agit en quelque sorte comme une boĂźte noire sur un avion. Nous parlons donc du dĂ©clenchement des gyrophares, de la vitesse du vĂ©hicule en lien avec les limites dans les diffĂ©rentes zones de circulation, du dĂ©rapage possible du vĂ©hicule l’hiver, du dĂ©clenchement du systĂšme de frein ABS et de plusieurs autres donnĂ©es mĂ©caniques. » Plusieurs de ces informations sont transmises en temps rĂ©el Ă  l’employeur. La somme des autres donnĂ©es est tĂ©lĂ©versĂ©e, dĂšs le retour Ă  la caserne, via un systĂšme Wi-Fi qui achemine tous ces dĂ©tails Ă  un serveur central. Les paramĂ©dics ont donc intĂ©rĂȘt Ă  bien maĂźtriser tout ce qui se dĂ©roule lors de leurs interventions, mĂȘme dans l’urgence et avec tout le stress occasionnĂ©. Notre moniteur dĂ©fibrillateur s’ajoute Ă©galement Ă  la collecte d’informations, puisque nous l’avons toujours Ă  portĂ©e de notre vĂ©hicule. DĂšs que nous activons le moniteur, tout ce que nous disons et ce que le patient dit est enregistrĂ© directement sur l’appareil, incluant l’utilisation de l’appareil et l’information mĂ©dicale. Nous tĂ©lĂ©chargeons le tout sur les serveurs du CISSS auquel nous sommes rattachĂ©s Ă  la fin de la journĂ©e. Et mĂȘme si nous oublions la procĂ©dure de tĂ©lĂ©versement des donnĂ©es Ă  la fin de notre quart de travail, les paramĂ©dics du quart suivant le feront Ă  la toute fin de celui-ci », mentionne Dany. Il va sans dire que les paramĂ©dics sont pleinement conscients que ces outils les surveillent constamment. La nature mĂȘme de leur travail, le contexte d’urgence dans lequel ils cĂŽtoient les patients et les implications lĂ©gales imposent une documentation des Ă©vĂ©nements, et ce, afin de protĂ©ger tous les acteurs impliquĂ©s. Les implications syndicales sont aussi multiples, particuliĂšrement pour toutes les informations mĂ©dicales qui doivent demeurer confidentielles. Mais toutes ces informations factuelles protĂšgent Ă©galement nos membres en cas d’incident et d’enquĂȘte », prĂ©cise Dany Chamberland. À l’origine, CARE MontrĂ©al est une petite halte chaleur d’Hochelaga destinĂ©e Ă  la population en situation d’itinĂ©rance. Mais rapidement, l’organisme voit son financement ĂȘtre bonifiĂ© par le CIUSSS du Centre-Sud son enveloppe budgĂ©taire bondit de 11 millions de dollars. Le nombre d’employĂ©-es passe alors de quelques-uns Ă  environ 200 travailleuses et travailleurs qui fournissent nourriture et abris Ă  plus de 250 usagĂšres et usagers. Pour les nouveaux salariĂ©-es, commence alors la confrontation avec un employeur difficile et des conditions de travail dĂ©plorables, mĂȘme pour les standards du milieu communautaire. Manque de respect, changements de tĂąches arbitraires, harcĂšlement, nĂ©potisme, piĂštre qualitĂ© ou absence des Ă©quipements de protection individuelle en pleine pandĂ©mie, la liste est longue. AprĂšs une campagne de syndicalisation difficile marquĂ©e par des reprĂ©sailles et de l’intimidation de la part de l’employeur, le Syndicat des travailleuses et travailleurs en intervention communautaire–CSN est enfin accrĂ©ditĂ©, le 8 mars 2022. Des nĂ©gociations laborieuses en prĂ©sence d’une conciliatrice du ministĂšre du Travail, de l’Emploi et de la SolidaritĂ© sociale dĂ©butent alors. Ce combat syndical n’a pas Ă©tĂ© facile, ça m’a rassurĂ©e de pouvoir compter sur la CSN pour m’appuyer lĂ -dedans, de savoir que j’avais quelqu’un de mon bord », explique Selena Goudreault, ancienne dĂ©lĂ©guĂ©e syndicale. DĂ©tournements de fonds À la fin de 2022, Catherine Roy Goyette, alors prĂ©sidente du conseil d’administration de CARE, dĂ©missionne en claquant la porte. Elle dĂ©nonce des irrĂ©gularitĂ©s financiĂšres de l’ordre de 600 000 $ qui auraient Ă©tĂ© commises par le directeur gĂ©nĂ©ral et fondateur, Michel Monette. Dans un article de La Presse publiĂ© le 17 dĂ©cembre dernier, l’ex-prĂ©sidente Ă©voque d’importants contrats signĂ©s sans l’accord du conseil d’administration avec des proches, des disparitions de grosses sommes d’argent liquide, des doubles facturations, la facturation de services personnels [
] ». Pour les employĂ©-es, ces malversations allĂ©guĂ©es sont le clou dans le cercueil. On s’en doutait depuis un moment, mais lĂ  c’était clair que le fondateur n’était pas lĂ  pour les bonnes raisons. Nous, les employĂ©-es, on Ă©tait lĂ  pour aider le monde », ajoute Selena Gaudreault. Quelques semaines plus tĂŽt, les employĂ©-es Ă©taient passĂ©s Ă  un cheveu de faire voter une fusion de l’organisme avec le CAP St-BarnabĂ©. À la derniĂšre minute, l’employeur avait bloquĂ© la procĂ©dure en utilisant un droit de veto. Qu’à cela ne tienne, les employĂ©-es n’avaient pas dit leur dernier mot. Lorsque les bailleurs de fonds ont pris la dĂ©cision d’arrĂȘter de financer l’organisme, CARE a Ă©tĂ© forcĂ© de mettre la clĂ© sous la porte. Enfin, les salariĂ©-es pouvaient se joindre Ă  leurs collĂšgues du CAP St-BarnabĂ©, lequel a rĂ©cupĂ©rĂ© les locaux et les financements de CARE Ă  la suite d’un important travail de mobilisation. Pour les travailleuses et les travailleurs, cette transition reprĂ©sente des gains salariaux allant jusqu’à 5 $ l’heure et une amĂ©lioration du climat de travail. Dans le milieu du travail communautaire, rien n’est jamais facile et si la transition vers le CAP St-BarnabĂ© reprĂ©sente un progrĂšs pour les anciens de CARE, ceux-ci sont toujours aux prises avec des enjeux propres au milieu. Faute de fonds, dans les derniers mois, le CAP St-BarnabĂ© a dĂ» interrompre certains de ses services aux usagers. Ces derniĂšres annĂ©es, de plus en plus de travailleuses et de travailleurs du communautaire se mobilisent et adhĂšrent au mouvement syndical. En soutien Ă  ce mouvement croissant, le STTIC–CSN, créé en 2003, est passĂ© d’environ 7 sections en 2019 Ă  presque 20 en 2023. En collaboration avec la CSN, la FĂ©dĂ©ration de la santĂ© et des services sociaux, le Conseil central de MontrĂ©al, le STTIC et ses membres continueront leurs luttes syndicales pour dĂ©fendre et amĂ©liorer les droits des travailleuses et des travailleurs du communautaire que ce mouvement a mis en lumiĂšre. En commission parlementaire aujourd’hui, la CSN estime que le projet de loi 15 doit ĂȘtre modifiĂ© en profondeur, dans le but de vĂ©ritablement faciliter l’accĂšs au rĂ©seau, de laisser tomber le recours au privĂ© et de s’assurer d’une rĂ©elle dĂ©centralisation qui tienne compte des rĂ©gions et des acteurs du rĂ©seau de la santĂ© et des services sociaux. Le projet de loi 15 du ministre Christian DubĂ© a Ă©tĂ© vendu sur la place publique comme une nĂ©cessitĂ© Ă©tant donnĂ© l’état actuel du rĂ©seau de la santĂ© et des services sociaux. Les solutions proposĂ©es ne sont toutefois pas les plus efficaces pour amĂ©liorer Ă  court terme les soins Ă  la population du QuĂ©bec. Ça va mal dans le rĂ©seau, il y a un problĂšme d’accĂšs et de manque de main-d’Ɠuvre, il faut agir. Tout le monde le dit et nous aussi le disons. Cependant, le projet de loi actuel ne rĂ©sout pas le problĂšme d’accĂšs, il risque mĂȘme de l’empirer », affirme Caroline Senneville, prĂ©sidente de la CSN, qui sera en commission parlementaire aujourd’hui en compagnie du prĂ©sident de la FSSS–CSN, RĂ©jean Leclerc et de celui de la FP–CSN, Danny Roy. Le projet de loi 15 mise Ă©galement sur des mots avec lesquels il est difficile d’ĂȘtre en dĂ©saccord efficacitĂ© et dĂ©centralisation. Mais au-delĂ  des mots, oĂč sont les mesures qui vont rĂ©ellement en ce sens et qui rĂšglent les problĂšmes constatĂ©s sur le terrain? Le rĂ©seau de la santĂ© et des services sociaux, c’est notre filet social. Il est remis en question sans que le ministre DubĂ© ait fait des consultations prĂ©alables Ă  son projet de loi », constate Caroline Senneville. Le leitmotiv de l’efficacitĂ© pourrait par ailleurs mener Ă  des dĂ©cisions qui manquent d’humanitĂ©. La mission d’efficacitĂ© de SantĂ© QuĂ©bec et la reddition de compte qui l’accompagnera vont se concentrer sur les statistiques de temps d’attente, sur la longueur des listes ou sur le temps consacrĂ© Ă  chaque traitement. Cette approche comptable n’aura pas le bien-ĂȘtre de la population et des employĂ©-es du rĂ©seau au centre de ses prĂ©occupations », craint la prĂ©sidente. Pourquoi le privĂ©? Le projet de loi mise sur l’apport du privĂ© plutĂŽt que sur la valorisation du rĂ©seau public qui a Ă©tĂ© passablement Ă©branlĂ© par trois rĂ©formes centralisatrices depuis 30 ans. Plus on avance, moins on s’amĂ©liore. Or, la solution du privĂ© est loin d’ĂȘtre efficace. La santĂ© ne devrait pas servir Ă  gĂ©nĂ©rer du profit aux dĂ©pens des contribuables. Sans attendre l’adoption du projet de loi, le gouvernement prĂ©voit dĂ©jĂ  lancer des appels d’offres auprĂšs des cliniques privĂ©es d’ici la fin de l’étĂ©. Le choix du gouvernement de mettre le secteur public et celui Ă  but lucratif sur un pied d’égalitĂ© sans tenir compte des diffĂ©rents impacts financiers ou humains n’est pas responsable. Le nombre de personnel disponible Ă©tant limitĂ©, celui-ci va se dĂ©placer vers le privĂ©, ce qui va aggraver la pĂ©nurie dans le secteur public, ce sont des vases communicants. C’est une improvisation dangereuse pour le maintien des soins Ă  la population », dĂ©clare RĂ©jean Leclerc, prĂ©sident de la FSSS–CSN. OĂč est la dĂ©centralisation? Sur le plan de la dĂ©centralisation, le projet de loi 15 ne tient pas plus la route. Monsieur le Ministre, plutĂŽt que de poursuivre dans la mĂȘme direction que vos prĂ©dĂ©cesseurs en pensant obtenir des rĂ©sultats diffĂ©rents, nous vous invitons Ă  renverser la tendance actuelle en dĂ©centralisant vĂ©ritablement les pouvoirs vers celles et ceux qui offrent les services sur le terrain. C’est lĂ , de notre point de vue, la meilleure façon d’apporter un rĂ©el changement de culture et la mĂ©thode la plus efficace d’ébranler les colonnes du temple », affirme Danny Roy, prĂ©sident de la FP–CSN. Il nous semble que le moment pour dĂ©clencher des Ă©tats gĂ©nĂ©raux sur la santĂ© est plus que jamais de mise », conclut Caroline Senneville. Pour consultation du mĂ©moire memoire-pl15_CSN RĂ©unis en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale aujourd’hui, les 18 membres du Syndicat rĂ©gional des CHP de LanaudiĂšre–CSN de la rĂ©sidence Les Jardins Rawdon du Groupe SantĂ© Arbec, ont adoptĂ© l’entente de principe intervenue in-extrĂ©mis la veille. Rappelons que la convention collective Ă©tait Ă©chue depuis le 31 mars 2021. Un peu plus de deux longues annĂ©es de nĂ©gociation auront Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour que les parties en arrivent Ă  une entente. RĂ©cemment, exaspĂ©rĂ©s devant l’intransigeance de l’employeur, son absence de reconnaissance et son manque de volontĂ© de nĂ©gocier des salaires dĂ©cents, les travailleuses et travailleurs ont dĂ©clenchĂ© une grĂšve gĂ©nĂ©rale illimitĂ©e. MalgrĂ© tout, il aura fallu que la partie syndicale demande l’intervention du ministĂšre du Travail afin de forcer l’employeur Ă  nĂ©gocier convenablement pour en arriver Ă  conclure les termes d’un nouveau contrat de travail. L’enjeu fondamental de cette nĂ©gociation a Ă©tĂ©, ni plus ni moins, l’augmentation de la rĂ©munĂ©ration globale. Dans un marchĂ© ultra-compĂ©titif, oĂč la main-d’Ɠuvre se fait rare, oĂč l’inflation crĂ©e une forme de violence Ă©conomique importante sur les travailleuses et travailleurs, il Ă©tait urgent, voire impĂ©ratif, d’augmenter le niveau de rĂ©munĂ©ration de ces femmes et ces hommes qui se donnent corps et Ăąme au quotidien pour un salaire qui avoisine le salaire minimum. Il est indĂ©cent d’avoir Ă  mener des luttes de ce genre de nos jours. Ces femmes et ces hommes soignent et accompagnent celles et ceux qui ont forgĂ© la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui. Ils posent des actes de soins dĂ©diĂ©s. Elles et ils ont la vocation, mais ils sont mĂ©prisĂ©s et sous rĂ©munĂ©rĂ©s au profit de gros joueurs du milieu, comme le Groupe Arbec qui se remplit les poches joyeusement Ă  grands coups de subventions », dĂ©nonce Martin Bourgeois, conseiller syndical au Conseil central de LanaudiĂšre–CSN. Avec cette entente, les prĂ©posĂ©-es aux bĂ©nĂ©ficiaires voient leur rĂ©munĂ©ration globale bonifiĂ©e en moyenne de % pour 2022, 4 % pour 2023 et % en 2024. Ainsi le salaire du dernier Ă©chelon passe de 15,59 $ en 2021 Ă  17,10 $ en 2024. Accusant un retard salarial important, le prĂ©posĂ© Ă  l’entretien et la responsable de la cuisine bĂ©nĂ©ficient quant Ă  eux d’un ajustement salarial. On est encore loin de la paritĂ© de nos salaires avec les employĂ©-es du rĂ©seau public, mais avec notre dĂ©termination, nous avons rĂ©ussi Ă  rĂ©duire cet Ă©cart et nous Ă©loigner davantage du salaire minimum. NĂ©anmoins, il reste encore du chemin Ă  faire. Le rĂ©sultat du vote Ă  57 % est un message clair Ă  l’employeur », souligne Sophie Ross, vice-prĂ©sidente du Syndicat rĂ©gional des CHP de LanaudiĂšre–CSN. La norme Partout au QuĂ©bec, des propriĂ©taires de rĂ©sidences pour aĂźnĂ©-es accordent actuellement des conditions salariales largement supĂ©rieures Ă  celles qui prĂ©valent aux Jardins Rawdon. DĂ©jĂ  plus d’une vingtaine d’ententes sont intervenues dans le cadre de la nĂ©gociation coordonnĂ©e des centres d’hĂ©bergement privĂ©s CHP. Bien que l’entente Ă  la rĂ©sidence Jardins Rawdon soit Ă  la satisfaction des parties, elle ne change en rien au fait que le groupe Arbec demeure un mauvais citoyen corporatif pour notre rĂ©gion. Le groupe Arbec a peu de considĂ©ration pour son personnel qui, au quotidien, travaille Ă  l’enrichir davantage », conclut Martin Bourgeois. L’entente adoptĂ©e met donc fin Ă  la grĂšve. Les opĂ©rations normales reprendront dĂšs minuit le 6 mai 2023. Au cours des prochains jours, les parties prĂ©voient signer la nouvelle convention collective qui viendra Ă  Ă©chĂ©ance le 31 mars 2025. Bien que les organisations syndicales soient satisfaites de certaines ententes dans le cadre des travaux du comitĂ© national des emplois, elles dĂ©noncent la mauvaise foi de la partie patronale dans l’évaluation de plusieurs titres d’emploi créés il y a de cela plusieurs annĂ©es. MalgrĂ© une pĂ©nurie de personnel sans prĂ©cĂ©dent, le gouvernement cherche Ă  dĂ©prĂ©cier la valeur des titres d’emploi d’infirmiĂšre clinicienne spĂ©cialisĂ©e, d’acheteuse et de sexologue clinicienne/clinicien. On le sait, en ce moment, le personnel quitte massivement le rĂ©seau, et le gouvernement va malgrĂ© tout de l’avant avec des propositions qui visent Ă  diminuer des cotes d’évaluation des infirmiĂšres cliniciennes spĂ©cialisĂ©es, des acheteuses et des sexologues cliniciennes/cliniciens. LĂ  oĂč sa mauvaise foi est flagrante, c’est que dans le cadre des travaux, il a cherchĂ© Ă  diminuer l’évaluation qu’il nous avait lui-mĂȘme dĂ©posĂ©e en 2015 », de dĂ©noncer les porte-paroles de la FSSS–CSN, de l’APTS, de la FIQ, de la FP–CSN, de la FSQ-CSQ, du SCFP-FTQ, et du SQEES-FTQ. Rappelons que selon les conventions collectives de ces organisations syndicales, il est prĂ©vu que lors de la crĂ©ation d’un nouveau titre d’emploi, ce dernier est inscrit Ă  la nomenclature avec un rangement temporaire jusqu’à ce qu’une entente paritaire intervienne quant Ă  son Ă©valuation. Notons que ces ententes sont des plus importantes, car ce sont les rangements qui dĂ©terminent l’échelle salariale des diffĂ©rents titres d’emploi en fonction de leurs responsabilitĂ©s. S’il n’y a pas d’entente sur l’évaluation, une dĂ©cision arbitrale doit alors ĂȘtre rendue. Dans les derniers mois, les titres d’emploi de sexologue, de sexologue clinicienne/clinicien, d’acheteuse, d’adjointe Ă  la direction et d’infirmiĂšre clinicienne spĂ©cialisĂ©e ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s dans le cadre du comitĂ© national des emplois. Bien qu’une entente soit survenue quant Ă  l’évaluation des titres d’emploi d’ajointe Ă  la direction et de sexologue, reste Ă  dĂ©terminer la façon dont les ajustements salariaux seront portĂ©s. Il est maintenant prĂ©vu que les titres d’emploi d’acheteuse, de sexologue clinicienne/clinicien et d’infirmiĂšre clinicienne spĂ©cialisĂ©e soient pour leur part rĂ©fĂ©rĂ©s en arbitrage. Nous ne pouvons accepter le fait que c’est encore une fois des emplois que nous reconnaissons comme majoritairement fĂ©minins qui Ă©copent. Les travailleuses et les travailleurs du rĂ©seau public ont besoin de plus de reconnaissance, pas d’une dĂ©valorisation » de conclure les organisations syndicales. Alors que le manque de places en garderie se fait toujours aussi criant et que le rĂ©seau actuel s’effrite rapidement, les responsables de service de garde Ă©ducatif en milieu familial RSGE membres de la CSN, proposent des solutions. D’un cĂŽtĂ©, le gouvernement de la CAQ a promis de crĂ©er 37 000 nouvelles places subventionnĂ©es en garderie d’ici 2024-2025. De l’autre, la province a perdu prĂšs de 20 000 places en milieu familial entre 2018 et 2022, selon les donnĂ©es du ministĂšre de la Famille. RĂ©unies en conseil sectoriel, des reprĂ©sentantes des quelque 3 000 RSGE affiliĂ©es Ă  la CSN ont ciblĂ© plusieurs pistes de solution qui permettraient d’endiguer l’exode des RSGE en milieu familial vers d’autres professions. Les RSGE proposent notamment l’accĂšs Ă  un rĂ©gime de retraite, l’inclusion de l’emploi comparateur Ă©ducatrice en CPE, Ă©chelon 3, non qualifiĂ©e Ă  l’entente collective, une clause de non-appauvrissement de mĂȘme que des primes pour la reconnaissance de l’expĂ©rience et pour les rĂ©gions Ă©loignĂ©es. De la grande visite Le 21 avril, les reprĂ©sentantes des RSGE ont dĂ©posĂ© leurs demandes Ă  la ministre de la Famille, Suzanne Roy. Il s’agit d’un geste symbolique puisqu’un tel dĂ©pĂŽt du cahier de demandes directement au ministre constitue une premiĂšre pour le secteur. Ce gouvernement rĂ©pĂšte que le dĂ©veloppement des enfants lui tient Ă  cƓur. Ce dĂ©veloppement dĂ©marre dĂšs la pĂ©riode 0 Ă  5 ans. C’est nous, les Ă©ducatrices, qui outillons les tout-petits. Il nous faut plus de reconnaissance et du soutien pour que le rĂ©seau reste fort », indique Chantal Racicot, reprĂ©sentante du secteur des RSGE Ă  la FĂ©dĂ©ration de la santĂ© et des services sociaux FSSS–CSN. C’est une vĂ©ritable vocation, mais il y a une limite Ă  s’appauvrir. Actuellement, les responsables pigent Ă  mĂȘme leurs revenus pour fournir des repas Ă©quilibrĂ©s. La hausse du panier d’épicerie est l’un des Ă©lĂ©ments qui met en pĂ©ril la situation financiĂšre de milliers de RSGE. Il faut rapidement Ă©tablir un mĂ©canisme de protection sans quoi plusieurs devront fermer leurs portes », souligne Lucie Longchamps, vice-prĂ©sidente Ă  la FSSS–CSN. Les RSGE peuvent compter sur le soutien des syndicats de toute la grande rĂ©gion de la MontĂ©rĂ©gie afin de faire reconnaĂźtre, une fois pour toutes, la vĂ©ritable valeur de leur travail. Ces responsables, majoritairement des femmes, mĂ©ritent de meilleures conditions », conclut Jean-Philippe Dell’Aniello, premier vice-prĂ©sident du Conseil central de la MontĂ©rĂ©gie–CSN. Navigation des articles Bolehkan PNS Menjadi Anggota Direksi atau Komisaris Perusahaan?Jadi menjawab pertanyaan Anda, di dalam PP Disiplin PNS tidak ada larangan secara tegas bagi PNS yang memiliki saham atau menjadi anggota direksi maupun komisaris. Begitu pula halnya tidak ada larangan bagi PNS untuk menjadi pengurus yayasan di dalam UU memang sempat ada larangan bagi PNS untuk mendirikan perusahaan, yakni larangan memiliki saham di suatu perusahaan. Seperti yang diatur dalam Peraturan Pemerintah Nomor 30 Tahun 1980 tentang Peraturan Disiplin Pegawai Negeri Sipil “PP 30/1980”.PNS dilarang memiliki saham/modal dalam perusahaan yang kegiatan usahanya berada dalam ruang lingkup kekuasaannya. PNS juga dilarang memiliki saham suatu perusahaan yang kegiatannya tidak berada dalam ruang lingkup kekuasaannya yang jumlah dan sifat pemilikan itu sedemikian rupa sehingga melalui pemilikan saham tersebut dapat langsung atau tidak langsung menentukan penyelenggaraan atau jalannya perusahaan.[2] PNS juga dilarang melakukan kegiatan usaha dagang baik secara resmi, maupun sambilan, menjadi anggota direksi, pimpinan atau komisaris perusahaan swasta bagi yang berpangkat Pembina golongan ruang IV/a keatas atau yang memangku jabatan PP 30/1980 ini melarang PNS untuk mendirikan atau memiliki perusahaan dan melarang PNS untuk menjabat sebagai direktur/komisaris untuk PNS golongan tertentu. Namun, PP 30/1980 telah dicabut dan dinyatakan tidak berlaku lagi oleh PP Disiplin PNS. Di dalam PP Disiplin PNS tidak ada larangan secara tegas bagi PNS yang ingin memiliki saham atau menjadi anggota Direksi/Dewan Komisaris suatu perusahaan. Selain itu sepanjang penelusuran kami menurut UU ASN, tidak ada pula larangan bagi PNS untuk mendirikan usaha maupun menjadi direktur/komisaris di suatu kemungkinannya PNS boleh saja bila ingin menjadi pengusaha, namun tetap harus dengan seizin atasan. Hal ini karena dalam Sistem Administrasi Badan Hukum sebagai proses permohonan untuk pengesahan badan hukum di Kementerian Hukum dan HAM RI untuk memasukkan nama pemegang saham atau anggota direksi yang pegawai negeri harus memakai surat izin dari hukumUndang-Undang Nomor 5 Tahun 2014 tentang Aparatur Sipil Negara;Peraturan Pemerintah Nomor 53 Tahun 2010 tentang Disiplin Pegawai Negeri. BerandaKlinikKetenagakerjaanHukumnya Rangkap Men...KetenagakerjaanHukumnya Rangkap Men...KetenagakerjaanJumat, 12 Juni 2020Saya bekerja di dua tempat yang berbeda, satu di instansi pemerintah dan satunya di perusahaan swasta. Apakah itu salah?Boleh tidaknya seseorang merangkap pekerjaan sebagai pegawai swasta dan aparatur sipil negara perlu memerhatikan ketentuan berikut dari segi perusahaan swasta, perlu dilihat ada tidaknya ketentuan terkait di dalam perjanjian kerja, peraturan perusahaan, atau perjanjian kerja bersama; dari segi instansi pemerintahan dengan status pegawai negeri sipil, perlu diperhatikan batasan-batasan berikut perusahaan swasta tempat bekerja bukan merupakan perusahaan asing, konsultan asing, atau lembaga swadaya masyarakat asing; perusahaan tersebut memiliki tujuan dan fungsi sosial; mendapatkan penugasan dari pejabat yang berwenang; tidak merangkap jabatan di pemerintahan; tidak menggangu tugas kedinasan yang dipercayakan kepada PNS, sehingga tetap dapat dikerjakan dengan penuh pengabdian, kesadaran, dan tanggung jawab; dan tidak menganggu ketentuan jam kerja; dari segi instansi pemerintahan sebagai pegawai pemerintah dengan perjanjian kerja “PPPK”, perlu diperhatikan adanya larangan tersebut dalam disiplin PPPK yang disusun instansi tempat bekerja. Penjelasan selengkapnya dapat Anda klik ulasan di bawah ini. Perspektif Perusahaan SwastaNamun demikian, ketentuan mengenai larangan tersebut dapat saja diatur dalam perjanjian kerja, peraturan perusahaan, atau perjanjian kerja kerja yang dibuat secara tertulis sekurang-kurangnya memuat[1]nama, alamat perusahaan, dan jenis usaha;nama, jenis kelamin, umur, dan alamat pekerja/buruh;jabatan atau jenis pekerjaan;tempat pekerjaan;besarnya upah dan cara pembayarannya;syarat-syarat kerja yang memuat hak dan kewajiban pengusaha dan pekerja/buruh;mulai dan jangka waktu berlakunya perjanjian kerja;tempat dan tanggal perjanjian kerja dibuat; dantanda tangan para pihak dalam perjanjian sebuah peraturan perusahaan sekurang-kurangnya memuat[2]hak dan kewajiban pengusaha;hak dan kewajiban pekerja/buruh;syarat kerja;tata tertib perusahaan; danjangka waktu berlakunya peraturan perjanjian kerja bersama paling sedikit memuat[3]hak dan kewajiban pengusaha;hak dan kewajiban serikat pekerja/serikat buruh serta pekerja/buruh;jangka waktu dan tanggal mulai berlakunya perjanjian kerja bersama; dantanda tangan para pihak pembuat perjanjian kerja Instansi PemerintahanNamun mengingat pekerjaan kedua Anda berada di instansi pemerintahan, kami asumsikan Anda berstatus sebagai Aparatur Sipil Negara “ASN”, yaitu profesi bagi Pegawai Negeri Sipil “PNS” dan Pegawai Pemerintah Dengan Perjanjian Kerja “PPPK” yang bekerja pada instansi pemerintah.[4]Dari sudut pandang ini, ada perlunya kita meninjau ketentuan bagi masing-masing jenis ASN tersebut, baik sebagai PNS maupun hal ini, PNS dilarang untuk menjadi pegawai atau bekerja untuk negara lain dan/atau lembaga atau organisasi internasional tanpa izin. PNS juga dilarang bekerja pada perusahaan asing, konsultan asing, atau lembaga swadaya masyarakat asing.[5]Pelanggaran atas kedua ketentuan ini dapat berujung pada hukuman disiplin berat, berupa[6]penurunan pangkat setingkat lebih rendah selama tiga tahun;pemindahan dalam rangka penurunan jabatan setingkat lebih rendah;pembebasan dari jabatan;pemberhentian dengan hormat tidak atas permintaan sendiri sebagai PNS; danpemberhentian tidak dengan hormat sebagai peraturan yang lain, juga terdapat ketentuan bahwa PNS hanya dapat bekerja pada perusahaan milik negara atau perusahaan swasta milik instansi resmi yang mempunyai tujuan serta fungsi sosial baik sebagai pemimpin, pengurus, pengawas atau pegawai biasa, atas dasar penugasan dari pejabat yang berwenang dan diangkat berdasarkan peraturan yang berlaku.[7]Penugasan dalam perusahaan tersebut tidak dibenarkan untuk dirangkap dengan jabatan di pemerintahan, kecuali untuk penugasan sebagai pengawas dalam perusahaan.[8]Menurut hemat kami, larangan merangkap dengan jabatan dalam pemerintahan tersebut terkait dengan kemungkinan terganggunya sejumlah kewajiban PNS terkait. Contohnya, kewajiban melaksanakan tugas kedinasan yang dipercayakan kepada PNS dengan penuh pengabdian, kesadaran, dan tanggung jawab, serta kewajiban masuk kerja dan menaati ketentuan jam kerja.[9]Pelanggaran atas kewajiban-kewajiban tersebut diberikan hukuman disiplin ringan. Secara spesifik, terkait pelanggaran atas kewajiban masuk kerja dan menaati ketentuan jam kerja diberikan sanksi[10]teguran lisan bagi PNS yang tidak masuk kerja tanpa alasan yang sah selama lima hari kerja;teguran tertulis bagi PNS yang tidak masuk kerja tanpa alasan yang sah selama enam sampai dengan 10 hari kerja; danpernyataan tidak puas secara tertulis bagi PNS yang tidak masuk kerja tanpa alasan yang sah selama 11 sampai dengan 15 hari demikian, setiap instansi dapat menetapkan disiplin PPPK sesuai dengan karakteristiknya. Tata cara pengenaan sanksi disiplin dilaksanakan sesuai dengan ketentuan disiplin bagi PNS.[11]Konsekuensi Hukum bagi Status Pekerja SwastaApabila dirangkum, maka boleh tidaknya Anda merangkap pekerjaan sebagai pegawai swasta dan ASN perlu memerhatikan ketentuan berikutdari segi perusahaan swasta, perlu dilihat ada tidaknya ketentuan larangan terkait di dalam perjanjian kerja, peraturan perusahaan, atau perjanjian kerja bersama;dari segi instansi pemerintahan dengan status PNS, perlu diperhatikan batasan-batasan berikutperusahaan swasta tempat bekerja bukan merupakan perusahaan asing, konsultan asing, atau lembaga swadaya masyarakat asing;perusahaan tersebut memiliki tujuan dan fungsi sosial;mendapatkan penugasan dari pejabat yang berwenang;tidak merangkap jabatan di pemerintahan;tidak mengganggu tugas kedinasan yang dipercayakan kepada PNS, sehingga tetap dapat dikerjakan dengan penuh pengabdian, kesadaran, dan tanggung jawab; sertatidak menganggu ketentuan jam kerja;dari segi instansi pemerintahan dengan status PPPK, perlu diperhatikan adanya larangan tersebut dalam disiplin PPPK yang disusun instansi tempat sanksi disiplin bagi PNS dan PPPK, rangkap pekerjaan tersebut juga memiliki konsekuensi hukum terhadap hubungan kerja Anda dengan perusahaan swasta telah diuraikan dalam artikel Bisakah Di-PHK Karena Bekerja di Dua Perusahaan?, apabila di dalam perjanjian kerja, peraturan perusahaan, atau perjanjian kerja bersama tidak diatur mengenai larangan tersebut, maka pengusaha tidak dapat memutus hubungan kerja dengan pekerja atas alasan jika di dalam perjanjian kerja, peraturan perusahaan, atau perjanjian kerja bersama diatur mengenai larangan bekerja di dua tempat berbeda, maka pengusaha dapat memutus hubungan sisi lain, jika Anda sejak awal tidak mematuhi ketentuan rangkap pekerjaan untuk PNS dan PPPK di atas, sedangkan perusahaan sendiri mengetahui hal tersebut dan mengabaikannya, menurut hemat kami, perjanjian kerja Anda menjadi batal demi mereka yang mengikatkan dirinya;kecakapan untuk membuat suatu perikatan;suatu pokok persoalan tertentu;suatu sebab yang tidak dalam buku Hukum Kontrak Teori & Teknik Penyusunan Kontrak hal. 35 menguraikan bahwa perjanjian batal demi hukum jika syarat ketiga dan keempat tidak terpenuhi. Dengan batal demi hukum, sejak semula perjanjian itu dianggap tidak UU Ketenagakerjaan sendiri telah ditegaskan pula bahwa ketentuan di dalam perjanjian kerja terkait besaran upah dan cara pembayarannya, serta syarat-syarat kerja tidak boleh bertentangan dengan peraturan perusahaan, perjanjian kerja bersama, dan peraturan perundang-undangan yang berlaku.[12]Dalam hal ini, larangan yang dilanggar adalah syarat-syarat rangkap pekerjaan bagi PNSyang telah diuraikan di informasi hukum yang ada di Klinik disiapkan semata-mata untuk tujuan pendidikan dan bersifat umum lihat Pernyataan Penyangkalan selengkapnya. Untuk mendapatkan nasihat hukum spesifik terhadap kasus Anda, konsultasikan langsung dengan Konsultan Mitra jawaban kami, semoga Hukum Kontrak Teori & Teknik Penyusunan Kontrak. Jakarta Sinar Grafika, 2003.[1] Pasal 54 ayat 1 UU Ketenagakerjaan[2] Pasal 111 ayat 1 UU Ketenagakerjaan[3] Pasal 124 ayat 1 UU Ketenagakerjaan[5] Pasal 4 angka 3 dan 4 PP 53/2010[6] Pasal 13 angka 3 dan 4 jo. Pasal 7 ayat 4 PP 53/2010[8] Pasal 3 ayat 2 PP 6/1974[9] Pasal 3 angka 5 dan 11 PP 53/2010[10] Pasal 8 angka 3 dan 9 PP 53/2010[11] Pasal 52 ayat 2 dan 3 PP 49/2018[12] Pasal 54 ayat 2 UU KetenagakerjaanTags BerandaKlinikBisnisBolehkah PNS Menjadi...BisnisBolehkah PNS Menjadi...BisnisKamis, 25 Oktober 20181. Bolehkah pegawai negeri sipil PNS memiliki saham pada suatu Perseroan Terbatas PT? 2. Bolehkah PNS menjadi Direksi/Komisaris pada suatu PT? Tidak ada larangan bagi Pegawai Negeri Sipil “PNS” yang ingin memiliki saham, maupun menjadi anggota Direksi/Dewan Komisaris suatu perusahaan. PNS boleh saja memiliki saham maupun menjadi anggota Direksi/Dewan Komisaris sepanjang telah mendapatkan izin dari atasannya Penjelasan lebih lanjut dapat Anda simak dalam ulasan di bawah ini. Larangan Bagi Seorang PNSUntuk mengetahui apakah seorang PNS boleh menjadi pemegang saham bahkan menjadi anggota direksi dan komisaris sebuat Perseroan Terbatas “PT”, mari kita simak hal-hal apa saja yang tidak boleh dilakukan oleh PNS. Hal tersebut dapat kita lihat dalam Peraturan Pemerintah Nomor 53 Tahun 2010 tentang Disiplin Pegawai Negeri Sipil “PP Disiplin PNS”.Setiap PNS dilarang[1]menyalahgunakan wewenang;menjadi perantara untuk mendapatkan keuntungan pribadi dan/atau orang lain dengan menggunakan kewenangan orang lain;tanpa izin Pemerintah menjadi pegawai atau bekerja untuk negara lain dan/atau lembaga atau organisasi internasional;bekerja pada perusahaan asing, konsultan asing, atau lembaga swadaya masyarakat asing;memiliki, menjual, membeli, menggadaikan, menyewakan, atau meminjamkan barang-barang baik bergerak atau tidak bergerak, dokumen atau surat berharga milik negara secara tidak sah;melakukan kegiatan bersama dengan atasan, teman sejawat, bawahan, atau orang lain di dalam maupun di luar lingkungan kerjanya dengan tujuan untuk keuntungan pribadi, golongan, atau pihak lain, yang secara langsung atau tidak langsung merugikan negara;memberi atau menyanggupi akan memberi sesuatu kepada siapapun baik secara langsung atau tidak langsung dan dengan dalih apapun untuk diangkat dalam jabatan;menerima hadiah atau suatu pemberian apa saja dari siapapun juga yang berhubungan dengan jabatan dan/atau pekerjaannya;bertindak sewenang-wenang terhadap bawahannya;melakukan suatu tindakan atau tidak melakukan suatu tindakan yang dapat menghalangi atau mempersulit salah satu pihak yang dilayani sehingga mengakibatkan kerugian bagi yang dilayani;menghalangi berjalannya tugas kedinasan;memberikan dukungan kepada calon Presiden/Wakil Presiden, Dewan Perwakilan Rakyat, Dewan Perwakilan Daerah, atau Dewan Perwakilan Rakyat Daerah dengan caraikut serta sebagai pelaksana kampanye;menjadi peserta kampanye dengan menggunakan atribut partai atau atribut PNS;sebagai peserta kampanye dengan mengerahkan PNS lain; dan/atausebagai peserta kampanye dengan menggunakan fasilitas negara;memberikan dukungan kepada calon Presiden/Wakil Presiden dengan caramembuat keputusan dan/atau tindakan yang menguntungkan atau merugikan salah satu pasangan calon selama masa kampanye; dan/ataumengadakan kegiatan yang mengarah kepada keberpihakan terhadap pasangan calon yang menjadi peserta pemilu sebelum, selama, dan sesudah masa kampanye meliputi pertemuan, ajakan, himbauan, seruan, atau pemberian barang kepada PNS dalam lingkungan unit kerjanya, anggota keluarga, dan masyarakat;memberikan dukungan kepada calon anggota Dewan Perwakilan Daerah atau calon Kepala Daerah/Wakil Kepala Daerah dengan cara memberikan surat dukungan disertai foto kopi Kartu Tanda Penduduk atau Surat Keterangan Tanda Penduduk sesuai peraturan perundang-undangan; danmemberikan dukungan kepada calon Kepala Daerah/Wakil Kepala Daerah, dengan caraterlibat dalam kegiatan kampanye untuk mendukung calon Kepala Daerah/Wakil Kepala Daerah;menggunakan fasilitas yang terkait dengan jabatan dalam kegiatan kampanye;membuat keputusan dan/atau tindakan yang menguntungkan atau merugikan salah satu pasangan calon selama masa kampanye; dan/ataumengadakan kegiatan yang mengarah kepada keberpihakan terhadap pasangan calon yang menjadi peserta pemilu sebelum, selama, dan sesudah masa kampanye meliputi pertemuan, ajakan, himbauan, seruan, atau pemberian barang kepada PNS dalam lingkungan unit kerjanya, anggota keluarga, dan PNS Menjadi Anggota Direksi atau Komisaris Perusahaan?Jadi menjawab pertanyaan Anda, di dalam PP Disiplin PNS tidak ada larangan secara tegas bagi PNS yang memiliki saham atau menjadi anggota direksi maupun komisaris. Begitu pula halnya tidak ada larangan bagi PNS untuk menjadi pengurus yayasan di dalam UU dilarang memiliki saham/modal dalam perusahaan yang kegiatan usahanya berada dalam ruang lingkup kekuasaannya. PNS juga dilarang memiliki saham suatu perusahaan yang kegiatannya tidak berada dalam ruang lingkup kekuasaannya yang jumlah dan sifat pemilikan itu sedemikian rupa sehingga melalui pemilikan saham tersebut dapat langsung atau tidak langsung menentukan penyelenggaraan atau jalannya perusahaan.[2] PNS juga dilarang melakukan kegiatan usaha dagang baik secara resmi, maupun sambilan, menjadi anggota direksi, pimpinan atau komisaris perusahaan swasta bagi yang berpangkat Pembina golongan ruang IV/a keatas atau yang memangku jabatan eselon I.[3]Artinya, PP 30/1980 ini melarang PNS untuk mendirikan atau memiliki perusahaan dan melarang PNS untuk menjabat sebagai direktur/komisaris untuk PNS golongan tertentu.Namun, PP 30/1980 telah dicabut dan dinyatakan tidak berlaku lagi oleh PP Disiplin dalam PP Disiplin PNS tidak ada larangan secara tegas bagi PNS yang ingin memiliki saham atau menjadi anggota Direksi/Dewan Komisaris suatu perusahaan. Selain itu sepanjang penelusuran kami menurut UU ASN, tidak ada pula larangan bagi PNS untuk mendirikan usaha maupun menjadi direktur/komisaris di suatu itu, menurut Irma Devita Purnamasari dalam artikel Lagi, Ketentuan Apakah PNS Bisa Menjadi Pengusaha? sebagaimana yang kami akses melalui laman kemungkinannya PNS boleh saja bila ingin menjadi pengusaha, namun tetap harus dengan seizin atasan. Hal ini karena dalam Sistem Administrasi Badan Hukum sebagai proses permohonan untuk pengesahan badan hukum di Kementerian Hukum dan HAM RI untuk memasukkan nama pemegang saham atau anggota direksi yang pegawai negeri harus memakai surat izin dari bersumber dari artikel yang sama, Irma menulis antara lain bahwa di dalam pengajuan Surat Izin Usaha Perdagangan SIUP masih mensyaratkan suami/istri PNS/POLRI/TNI wajib melampirkan surat keterangan dari atasan langsung. Persyaratan ini berlaku untuk pengajuan pendirian PT, Koperasi, Perusahaan Persekutuan maupun Perusahaan Perorangan. Begitu juga untuk perusahaan pemegang SIUP yang akan membuka kantor cabang/kantor perwakilan dan perusahaan yang dibebaskan dari kepemilikan menjawab pertanyaan Anda, PNS boleh saja memiliki saham pada suatu PT maupun menjadi anggota Direksi/Dewan Komisaris sepanjang telah mendapatkan izin dari jawaban dari kami, semoga bermanfaat.[1] Pasal 4 PP Disiplin PNS[2] Pasal 3 ayat 1 huruf o dan p PP 30/1980[3] Pasal 3 ayat 1 huruf q PP 30/1980Tags

pns menjadi pengurus yayasan